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Actualités


le 18 décembre 2019
 
Entrevue avec notre vice-présidente, Nicole Wieczorek, avant son départ à la retraite
Nicole Wieczorek

Nicole Wieczorek, notre vice-présidente des opérations et des relations avec les parties prenantes et chef des services financiers, prend sa retraite ce mois-ci.

Sa carrière de plus de 30 ans à la FCAR est particulièrement impressionnante. Nicole a occupé des rôles très variés à la FCAR. Elle a participé à pratiquement tous les aspects de nos activités et travaillé en étroite collaboration avec plusieurs des communautés que nous soutenons, notamment nos boursiers internationaux, les auditeurs internes du secteur public de partout au Canada et les institutions d’audit municipales.

« Nicole a joué un rôle unique dans l’évolution de la Fondation et son bon fonctionnement au quotidien », a déclaré John Reed, le président-directeur général de la FCAR. « Je ne sais pas par où commencer pour résumer ce que Nicole a représenté pour la Fondation pendant son incroyable carrière ici. De toute évidence, il est exceptionnel que quelqu’un soit resté aussi longtemps au sein de notre organisme en apportant des contributions aussi diverses. Au nom de tout le personnel, je tiens à remercier Nicole pour tout ce qu’elle a fait pour la Fondation et ses membres. Sa force, sa passion et son grand cœur nous manqueront terriblement. »

Avant son départ, Nicole a partagé quelques réflexions sur son parcours à la FCAR.

Qu’est-ce qui vous a amené à la Fondation en premier lieu?

CCAF SealMon mari Patrick servait dans les Forces canadiennes. Il était stationné à Chatham (qui fait désormais partie de Miramichi), au Nouveau-Brunswick, lorsque nous nous sommes rencontrés. Je travaillais à l’époque à la caisse populaire militaire comme caissière de banque, et il venait souvent retirer de petites sommes pour nous permettre de bavarder. En 1987, après deux ans de mariage, il a fallu choisir entre l’Allemagne et Ottawa pour sa nouvelle affectation. Notre choix s’est porté sur Ottawa, en grande partie parce que je savais au fond de moi que je ne voulais pas quitter notre beau pays. Après deux années de travail au Nouveau-Brunswick pour le gouvernement fédéral, j’avais le choix entre deux organisations lorsque je suis arrivée à Ottawa : l’une était une entreprise de haute technologie et l’autre, la Fondation canadienne pour la vérification intégrée (aujourd’hui la FCAR).

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre cheminement de carrière à la FCAR?

J’ai commencé comme réceptionniste de la Fondation. Je ne me souviens pas vraiment de ma première entrevue. Je me souviens toutefois d’une seconde entrevue pour tester mes compétences en français avec notre remarquable traductrice de longue date, Nicole Plamondon. Lorsqu’elle m’a appelée, je me rappelle avoir tenté de masquer mon accent acadien et d’éviter les mots d’argot typiques pour essayer de trouver les bons termes français. Maintenant que je suis un peu plus âgée et sage, je trouve l’accent acadien si charmant à entendre que je n’essaie plus de le masquer!

Au poste de réceptionniste, j’ai rapidement eu l’occasion de traiter des questions financières. La comptabilité était clairement une de mes passions. Il se trouve que mon père, Arthur, tenait les livres comptables de projets communautaires et étudiants dans ma ville natale de Baie-Sainte-Anne, au Nouveau-Brunswick. Je me rappelle ces moments passés ensemble à la table de la cuisine – lui tenant les livres comptables communautaires et moi faisant mes devoirs de comptabilité (ça ne me rajeunit pas, mais tout cela se faisait au stylo et sur papier). Comme cette passion pour les chiffres ne m’a jamais quittée, j’ai fait sept ou huit années supplémentaires de formation en finances et comptabilité au Collège Algonquin – grâce au soutien de mon mari Patrick, qui a entretenu la flamme du foyer familial avec nos deux fils, Sean et Ryan, pendant que je suivais lentement et méthodiquement des cours du soir. À l’époque, la responsable des finances de la Fondation a eu trois enfants à intervalles rapprochés. Quand elle n’était pas là, je la remplaçais dans ses fonctions. Puis, quand elle a quitté la Fondation, je suis devenue coordonnatrice des finances à temps plein.

Nicole avec les classes de boursiers internationaux de 1995-96 et 1997-98

Ce qui est magnifique à la Fondation, c’est que si vous en avez la volonté et la capacité, vous pouvez quasiment participer à n’importe quel programme ou projet en cours. Ainsi, tout en coordonnant les finances à partir de ce moment-là, j’ai aussi assumé des rôles de plus en plus variés au fil du temps. Pendant une dizaine d’années, j’ai géré notre Programme international de bourses d’études et rencontré des gens formidables, dont beaucoup avec qui je suis encore en contact aujourd’hui (dédicace à tous les boursiers diplômés que j’ai eu la chance de connaître et avec qui j’ai eu plaisir à travailler depuis plus de 30 ans). J’ai ensuite géré le premier site Web de la Fondation pendant quelque temps, en développant différents éléments de notre présence en ligne et en appuyant nos communications. En 2006, alors que la Fondation n’offrait plus de formation sur l’audit de performance depuis plusieurs années, j’ai été nommée directrice de la formation afin de superviser l’élaboration, la prestation et la relance de nos programmes de formation sur l’audit de performance, et de soutenir la communauté du CCVL [Conseil canadien des vérificateurs législatifs] et son Symposium annuel sur l’audit de performance – en coordination avec des collaborateurs tout à fait exceptionnels (qui se reconnaîtront) et les partenaires du CCVL. Puis, en 2012, j’ai repris un rôle plus important dans nos communications et nos relations avec les parties prenantes, jusqu’à diriger le projet de remaniement de notre site Web, incluant un nouveau nom, une nouvelle interface et un nouveau mode de communication avec nos membres – au moment même où nous quittions nos locaux d’Ottawa-Est pour nous installer à Ottawa-Ouest. Il va sans dire que ces initiatives ont mis tout le monde à contribution – chacun s’est attelé à la tâche, dans tous les domaines. Toute l’équipe de la Fondation a accompli un travail remarquable pour gérer les projets en constante évolution qui ont eu lieu à partir de 2012. Si je suis restée au sein de cette belle famille pendant plus de 32 ans, c’est grâce à la diversité de mes expériences à la Fondation, aux côtés des grands présidents-directeurs généraux que j’ai eu la chance de côtoyer et qui m’ont beaucoup appris.

De quelle réalisation êtes-vous la plus fière?

Emerging Leaders 2017

Le programme inaugural des futurs leaders : Nicole avec l'équipe de la FCAR (première rangée) et les participants de 2016

Récemment, je crois que ma participation à l’équipe chargée d’élaborer notre Programme des futurs leaders a été une expérience vraiment enrichissante! À mon avis, ce programme est sans pareil. Il donne aux participants la possibilité d’approfondir et d’adapter leurs compétences personnelles en leadership, mais aussi de soutenir leurs communautés en participant à ce que nous appelons les « défis de l’innovation » – des projets menés par les futurs leaders pour stimuler l’innovation et apporter de la valeur dans leurs institutions. Les vérificateurs généraux dont certains employés ont participé au programme inaugural en 2016 se sont rapidement rendu compte, une fois celui-ci terminé avec succès, que les résultats des participants en matière de leadership au sein de leurs organisations avaient une influence positive sur leur travail et y apportaient une valeur ajoutée. Plus de 40 auditeurs de performance ont ainsi participé au programme, et on nous a demandé plus tôt cette année de réfléchir à la manière dont nous pourrions l’étendre aux auditeurs financiers au sein de nos organisations membres. C’est une solution gagnante pour tout le monde – même pour moi personnellement, car en observant nos excellents animateurs dispenser le programme, j’en ai beaucoup appris sur mes propres points forts et points faibles en matière de leadership. Le plus gratifiant dans tout cela aura été de voir nos futurs leaders grandir et poursuivre chacun leur progression sur la voie du leadership.

Quel est le fait le plus marquant de votre carrière?

Il y en a beaucoup, mais je retiens surtout le rôle que j’ai joué pour aider à rassembler des communautés qui ne se seraient peut-être pas réunies en l’absence d’un organisme comme la Fondation. Plus tôt dans ma carrière à la Fondation, j’ai eu l’honneur de participer à l’organisation du premier rassemblement des responsables provinciaux et fédéraux des fonctions d’audit interne du secteur public à l’échelle du Canada, pour discuter de questions d’intérêt commun – un groupe qui a fini par devenir le Conseil canadien des vérificateurs internes du secteur public. Ce groupe s’est réuni chaque année pendant 10 ans dans le cadre des programmes offerts par la Fondation, et j’étais fière d’en être la secrétaire. Plus récemment, j’ai contribué à rassembler dès 2014, là aussi pour la première fois, les vérificateurs généraux et chefs d’audit de 20 municipalités canadiennes, une communauté aujourd’hui grandissante. Ces institutions municipales sont désormais toutes membres de la Fondation, et grâce à nos liens étroits avec les vérificateurs généraux fédéral et provinciaux, nous avons aussi pris des dispositions pour que les trois niveaux d’institutions d’audit se retrouvent à l’occasion du Symposium annuel sur l’audit de performance du CCVL. C’est une immense satisfaction d’avoir vu ces communautés que nous avons soutenues continuer de croître, d’évoluer, d’innover et de collaborer plus étroitement, tout cela dans l’intérêt des Canadiennes et Canadiens.

GIACC 2006 Municipal Audit Forum 2014

Nicole (à l'extrême droite sur les deux photos) lors de la réunion de 2006 du Conseil canadien des vérificateurs internes du secteur public et lors de la réunion inaugurale des vérificateurs généraux municipaux et chefs d’audit en 2014

Pouvez-vous nous raconter un moment drôle dans l’histoire de la Fondation?

CAAF 25th Anniversary Conference

Nicole (au centre) travaille dans les coulisses lors de notre 25e conférence avec Nicole Plamondon, notre traductrice de longue date, et Lynne Casiple, notre agente du site Web et des TI

À une certaine époque, la Fondation occupait un rôle de chef de file en matière d’organisation et de tenue de conférences nationales et internationales – à leur apogée, ces conférences pouvaient rassembler plus de 600 délégués venus du Canada et du monde entier. L’objectif était de réunir des auditeurs, des membres d’organes de surveillance, des dirigeants, des universitaires et des chefs d’industrie pour traiter de sujets ayant trait à la gouvernance, à la reddition de comptes et à l’audit, et pour promouvoir des approches novatrices dans ces domaines. Nous avons organisé ces conférences à intervalles réguliers, tous les ans entre 1980 et 2001, puis tenu une dernière conférence nationale en 2005 pour célébrer le 25e anniversaire de la Fondation. Dès la fin de chaque conférence, nous avions l’habitude de nous retrouver dans une salle de réunion pour faire le bilan, discuter des leçons apprises et célébrer les succès de l’équipe. Le président de notre conseil d’administration jouait toujours un rôle actif dans ces réunions de bilan. Pendant l’une de ces réunions, le président du conseil – je ne citerai pas de nom et me contenterai de dire que c’était un chef d’industrie du secteur privé, également président de son institution – s’est accidentellement enfermé dans le placard en allant accrocher son manteau. Après avoir brièvement discuté de la conférence qui venait de s’achever, nous avons remarqué son absence. C’est là que nous avons entendu une voix faible qui venait du placard – il était très heureux de revoir la lumière du jour... et je peux vous dire qu’il nous avait à l’œil après cela.

Je me rappelle aussi du gâteau au glaçage bleu que nous avons servi aux délégués et aux conférenciers présents pour notre 25e anniversaire, et de ce moment où nous avons réalisé, alors que certains conférenciers se préparaient à monter sur scène pour l’après-midi, que leurs dents étaient devenues bleues. Imaginez le résultat sur les deux écrans géants installés dans la salle! Impensable... Nous nous sommes dépêchés de régler la situation avec les conférenciers avant le début des séances, en toute délicatesse, ce qui a marqué le début de l’ère des gâteaux à glaçage blanc.

Qu’est-ce qui vous manquera le plus?

Bien sûr, ce sont sans aucun doute mes collègues et coéquipiers (actuels et anciens) qui me manqueront le plus, mais cela dit, je suis le genre de personne qui fait l’effort de rester en contact. Toutes celles et ceux qui travaillent ou ont travaillé à la Fondation forment réellement un groupe de personnes dévouées, assidues et passionnées qui appartiennent à une même famille parce qu’elles croient fermement à la mission et à la vision de l’organisme et parce qu’elles veulent faire bouger les choses. C’est tout ce que l’on peut vraiment souhaiter, n’est-ce pas? Savoir que sa carrière, son travail et son action sont importants et font une différence pour autrui. Eh bien, je peux affirmer catégoriquement que la Fondation et ses employés ont à cœur de faire une différence. Nous savons aussi avec certitude que les membres et les parties prenantes que nous soutenons dans le cadre de notre mandat – les institutions d’audit, les organes de surveillance parlementaire, les organismes professionnels et d’autres organisations – opèrent des changements positifs dans la vie des Canadiennes et Canadiens auxquels nous sommes fiers de contribuer. Si ma carrière à la Fondation a été une expérience aussi enrichissante et joyeuse, c’est grâce aux personnes avec qui j’ai eu l’occasion de travailler – les membres de l’équipe actuelle et ceux qui les ont précédés, ainsi que nos collaborateurs – dont beaucoup restent des amis.

Personnel de la FCAR de 2008, 2012 et 2019

Nous souhaitons à Nicole une très heureuse retraite. Nous savons qu’elle fera toujours partie de la famille de la FCAR et que son impact continuera de se faire sentir pendant de nombreuses années.