En développant leur connaissance des activités, les auditeurs peuvent parvenir à la conclusion que l’efficience est limitée par certaines politiques ou par certaines dispositions de conventions collectives.
À titre d’exemple, des dispositions explicites sur les heures de travail (comme l’interdiction des postes de nuit) peuvent limiter l’utilisation efficiente de matériel onéreux (comme les tomodensitomètres dans les hôpitaux). Par conséquent, le matériel est à l’arrêt le soir, en dépit des listes d’attente et de la demande pour ce service à ce moment-là.
De même, des politiques gouvernementales interdisent parfois la sous-traitance ou imposent la décentralisation de la prestation des services. Dans ces cas de figure, les auditeurs doivent prendre garde, car les mandats d’audit ne permettent généralement pas de commenter le bien-fondé des politiques gouvernementales. Cependant, les auditeurs peuvent parfois rendre compte efficacement de l’incidence négative de ce genre de politiques sur l’efficience, sans les critiquer directement. Les législateurs et les organes directeurs seront ainsi dans une meilleure position pour décider si l’incidence est suffisamment forte pour justifier une modification de la politique en cause.
BONNE PRATIQUE : Quand elle découvre des politiques, des conventions collectives ou tout autre élément similaire limitant l’efficience, l’équipe d’audit doit signaler ces problèmes afin d’en discuter avec la haute direction du bureau d’audit. |